1. Peux-tu te présenter ?
Je m'appelle Axelle (@axwouters17). J’ai 27 ans, je suis kinésithérapeute et j’habite à Anvers. En 2011, après mes études secondaires, j'ai décidé de quitter ma petite ville d'Anvers pour vivre une nouvelle aventure aux États-Unis. Pendant deux ans, j'ai combiné mon sport favori, le hockey sur gazon, avec des études en "Pre-Med(icine)" à l'Université du Michigan, Ann Arbor.
C’est durant ces études à l’étranger que j’ai commencé à m’intéresser au fonctionnement du "corps humain" et plus particulièrement aux techniques de prévention des blessures chez les athlètes. Cet intérêt grandissant m’a orienté vers des études en kinésithérapie démarrées en 2013. Dans un premier temps, j’ai essayé de combiner mes études à l'Université d'Anvers avec une carrière internationale de hockey sur gazon (à la fois en club et dans l'équipe nationale de Belgique). Quand j’entreprends quelque chose, je me donne toujours à 100% et c’est pour cette raison qu’en 2014 j’ai décidé d'arrêter de jouer en équipe nationale pour me consacrer à mes études tout en continuant à jouer dans mon club au niveau national Belge.
A la sortie des études, j'ai directement commencé à travailler au "Sports Performance Centre" à Wommelgem, avec une patientèle principalement composée de sportifs (professionnels et récréatifs). La même année, j'ai commencé une formation d'un an en thérapie manuelle à l'université de Gand. Je me suis progressivement orientée vers un autre groupe cible et j’ai changé de cabinet médical. Aujourd'hui, je fais partie de l'équipe "Wij Bewegen Je" située à Deurne, Schilde et Schoten, où je prends en charge des patients blessés, qu’ils soient sportifs ou sédentaires.
La pratique d'un sport, le maintien d'une activité physique et une alimentation adaptée permettent d’éviter de nombreuses blessures (blessures de surcharge, tendinites, déchirures musculaires...) tout comme les maladies de notre monde occidental (comme le diabète de type 2, l'obésité, le syndrôme du côlon irritable...). C’est pour mieux accompagner les gens dans leur "changement de vie", que j'ai obtenu mon certificat de Personal Trainer NASM durant l'été 2019 et que j'ai suivi quelques cours de nutrition.
En ce moment, je suis sur la voie pour devenir "Sport Performance Specialist" chez PCA, je suis dans le module 2 (sur 3) pour devenir "Orthomolecular Therapist" chez KPNI Belgium et je termine mon cours de "Dry Needling" chez Orthologos Belgium.
Dans le futur, j'aimerais me consacrer à tout ce qui touche au "changement de style de vie", mais toujours en combinaison avec la physiothérapie.
2. Pourquoi as-tu choisi PCA pour ta formation ?
De par mon expérience aux États-Unis, je connaissais bien la "National Academy of Sports Medicine". Mon préparateur physique à l'université du Michigan était certifié NASM et l'un de mes collègues du "Sports Performance Centre" à Wommelgem avait suivi la formation NASM en Belgique. En outre, je recherchais une reconnaissance internationale et officielle, ce qui m'a amené à PCA.
3. Que t’a apporté la certification NASM ?
Suite au Covid-19 et étant donnée mon activité principale comme kinésithérapeute, je ne fais actuellement pas beaucoup de travail de Personal Training. L'accréditation NASM m'a permis d'acquérir une méthode de programmation standardisée que j'utilise pour développer progressivement les exercices dans les plans de rééducation de mes patients.
4. As-tu une spécialisation ?
Je suis actuellement en train de suivre la spécialisation PCA « Sports Performance ». Malheureusement, en raison des mesures Covid-19 actuellement en vigueur, certains cours ont été reportés.
5. As-tu un exercice préféré avec tes clients ? Pourquoi celui-là ?
Comme je travaille la plupart du temps avec des patients (en tant que kinésithérapeute) plutôt qu'avec des clients (en tant que Personal Trainer), j'aime terminer mon entraînement par un HIIT, comme le "Tabata" (20" de travail - 10" de repo - 8 fois). Je combine toujours deux exercices ciblant souvent le même groupe musculaire, ce qui permet d'obtenir une acidification musculaire et une courte période de repos pour que la fréquence cardiaque augmente. La plupart de mes patients doivent temporairement arrêter leur sport pour faciliter leur réhabilitation/récupération. L'important ici est que leur capacité cardiovasculaire ne diminue pas pendant la période de "repos relatif". Libre à eux de choisir ce qui leur convient le mieux (un footballeur peut choisir un vélo au lieu d'un tapis de course) ou d’ajouter des exercices HIIT comme le "Tabata" à leurs séances de rééducation. La clé d'un bon "Tabata" est de trouver les bons exercices qui sont suffisamment stimulants pour le patient mais pas trop stressants par rapport à la blessure.
6. Quelle est la partie la plus gratifiante du coaching à tes yeux ?
"La gratitude". Le regard sur le visage d'un athlète qui peut pratiquer son sport à nouveau, ou les nombreux mots gentils (et souvent aussi beaucoup de sucreries (comme le chocolat)) d'une personne âgée avec une prothèse totale de la hanche ou du genou qui peut marcher ou faire les activités quotidiennes sans douleur. Ou encore voir des personnes satisfaites qui voulaient perdre du poids, se sentir mieux dans leur peau, avoir plus d'énergie pendant la journée ou simplement devenir plus actives... quand vous les avez aidées à atteindre leurs objectifs. C'est la raison pour laquelle j’aime tellement le coaching.
7. Quelle est ta citation préférée ?
"Votre vie ne s'améliore pas par hasard. Elle s'améliore par le changement."
Pour moi, c'est simple : Si tu veux arriver quelque part dans la vie, tu dois le faire en changeant les choses et non en voulant que les choses changent.